mercredi 25 mai 2011

Christine Lagarde, favorite pour l'obstention du poste de patronne du FMI?

Oui, à mon avis, avec tous les soutiens qu'elle possède, elle est favorite.Mais elle a d'autres concurrents:

Christine Lagarde
-Un Mexicain: Déterminé à peser, le Mexique a annoncé ce week-end qu'il présenterait la candidature du directeur de sa banque centrale, Agustin Carstens, respecté aux Etats-Unis.

- Un Belge: Le ministre Belge des Finances, Didier Reynders, a rappelé son intérêt pour le poste.Il pourrait être un recours en cas d'empêchement de la
ministre française.

-Un Kazakh: Autours de la Russie, la Communauté des états indépendants (CEI) défend la candidature du chef de la banque centrale du Kazakhstan, Grigori Marchenko.Une passerelle entre l'Europe et les pays émergents?

Voyons donc l'article sur le sujet écrit par Direct Matin Plus:
Ne rien dire et attendre de faire l'unanimité.Alors que son nom circule d'un bout à l'autre de la planète financière pour prendre la tête du Fonds monétaire international, Christine Lagarde observe à la lettre cette règle de prudence.
L'appel à candidatures du FMI a eu beau s'ouvrir hier [lundi 23 mai, ndlr], "la décision appartient à d'autres que moi", a glissé la ministre de l'économie sur la chaîne américaine CNBC.
Un devoir de discrétion imposé par le scandale DSK mais qui n'est pas sans efficacité.Même le très sérieux Wall Street Journal l'affirme sans détour: Christine Lagarde a revêtu le dossard de favorite dans la course d'obstacles qui mène à Washington.


En témoigne la litanie des soutiens européens qui se succèdent jour après jour.Hier, les Pays-Bas ont associé leurs voix à celles de l'Italie et de l'Allemagne pour appuyer une candidature de Christine Lagarde au nom de l'UE."Christine est la candidate évidente pour le FMI", s'est avancé son homologue britannique, George Osborne.Un consensus en grande partie relayé par la classe politique française.Même la chef de file socialiste Martine Aubry a estimé que cette option "serait une très bonne chose pour notre pays et pour l'Europe".Reste à convaincre les pays du Sud de voir la tête du FMI leur échapper une nouvelle fois.Depuis la création du Fonds, il a systématiquement été dirigé par un Européen-34 ans par un français- en vertu d'un accord avec les Etats-Unis scellé au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.Un argument peu favorable à Mme Lagarde.
"Le poste devrait être attribué à un candidat qui représente le rôle grandissant des pays en voie de développement", insistait hier la Malaisie.Mais les grands émergents (Brésil, Russie, Inde, Chine...) se révèlent pour l'heure incapables de désigner un candidats commun, ce qui renforce le scénario du statut quo.Et donc les chances de la ministre française.


Je ne vais pas plus loin (je suis fatiguée...) mais les chances se révèlent également affaiblies par l'affaire Tapie. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire